Pour ou contre la discrimination positive ?
Pour ou contre les CV anonymes ?
Certains exemples nous apportent un début de réponse.
Il s’appelle Ahmed, il est noir et originaire de Trappes…
Il est traducteur de japonais, a vécu un an au Japon…
Plus de 100 CV envoyés, pas le moindre entretien jusqu’au jour où…
Une entreprise japonaise installée à France est intéressée par son CV. Premier entretien et embauche immédiate !
Pourquoi ? La réponse de la responsable (japonaise) de cette entreprise laisse songeur : trouver un Français qui parle aussi parfaitement le japonais, sans la moindre trace d’accent, tient du miracle. Ahmed était la perle rare !
Combien de DRH, de chefs d’entreprise sont passés à côté de cette perle rare qui aurait pu constituer un atout non négligeable pour leur entreprise ?
Comment ont-ils opérés leur présélection ? Que l’on ne vienne pas me dire qu’ils croulaient sous les réponses : j’ai participé à suffisamment d’embauches pour savoir qu’à des postes de ce niveau, les candidats dignes d’intérêt ne sont pas légion !
Peut-on vraiment éliminer un candidat à un poste qui fait appel à des compétences linguistiques élevées, sans même l’entendre ?
Mais comme le dit l’intéressé lui-même avec lucidité, mais non sans humour : “Je m’appelle Ahmed, je suis noir, je suis musulman, je viens de Trappes… Je suis mort-né !“